Construire sa maison passive
Il s’agit d’un sujet très technique, mais sa compréhension vous permet de jauger la pertinence de solliciter ou non un expert.
Le déroulement sommaire de la construction d’une maison passive
Tout dépend de la complexité des plans. Cependant, les ouvriers jouissent d’une liberté relative pour la construire. Certaines règles sont identiques à celles d’une habitation standard pour obtenir une infrastructure soignée :
- Les fondations sont coulées puis les murs sont dressés ;
- La charpente de la toiture est assemblée ;
- L’aération reste à double sens.
Néanmoins, il existe quelques particularités. L’isolation est obligatoirement sous vide pour éviter au maximum les passages d’air. En outre, les spécialistes mettent en place un système pour emmagasiner la chaleur. Cela passe par un vitrage très épais et une exposition optimale à la lumière.
Pourquoi recourir au savoir-faire d’un professionnel ?
S’agissant des plaques solaires, ils doivent être installés par un maître chauffagiste. En effet, ce dernier est compétent pour analyser l’envergure des travaux préalables à réaliser.
Pour que le bâtiment soit labellisé BEPOS ou BEPAS, plusieurs caractéristiques précises sont exigées. Sachant que les ingénieurs connaissent la réglementation, ils sont plus qualifiés pour les appliquer. Enfin, si vous comptez déposer une demande de subvention pour votre chantier, il est préférable d’engager un artisan RGE.
La catégorisation des prix d’une maison passive
En principe, l’édification proprement dite est nettement plus onéreuse que pour une maison ordinaire. En revanche, sa durabilité et l’économie énergétique réalisée compensent le coût engagé. L’établissement du prix d’une habitation énergétiquement autonome dépend de plusieurs facteurs, dont la qualité des matériaux.
Pour une surface de 100 m2, les estimations se situent entre 130 000 et 300 000 euros. Cette évaluation est revue à la baisse si vous acquérez une maison préfabriquée. Pour les deux options, le recours aux aides immobilières est possible.