La maison passive
Pour assurer vos dépenses en matière de chauffage, la maison passive est sans doute la meilleure option. Elle stocke la chaleur du soleil et recycle celle émise par les occupants.
Quelles sont les spécificités de la maison passive ?
Pour tenir une année en utilisant au minimum le chauffage, la maison passive s’appuie sur le stockage de chaleur solaire. Néanmoins, cela requiert l’effectivité d’autres paramètres tels que l’isolation et l’orientation de la structure en soi.
Par le fait qu’elle puise de l’énergie depuis une ressource renouvelable, le qualificatif « écologique » peut lui être attribué. De plus, les économies qui en découlent font de ce type de construction une aubaine pour les propriétaires. D’ailleurs, ce critère doit être observé afin d’obtenir une certification témoignant sa conformité avec les normes en vigueur (RT 2012).
Quelles sont les étapes pour la construction de la maison passive ?
Pour que la maison passive soit la plus performante possible, les règles de conception doivent être suivies à la lettre. C’est la raison pour laquelle cette phase prend plus de temps (5 à 6 mois). Il en est notamment du principe que les ouvertures et les pièces de vie s’orientent obligatoirement vers le sud. Pour éviter une surexposition et un gaspillage de la chaleur, des visières sont installées.
Dans le même ordre d’idées, l’isolation des murs, de la toiture et du plancher est cruciale pour pallier les déperditions caloriques.
Maîtriser votre consommation constitue votre objectif sur le long terme.
Le toit végétalisé d’une maison passive
Au lieu et place des tôles ou tuiles, une couverture végétale est une option envisageable. Les exigences demeurent les mêmes : garantir l’isolation et l’étanchéité de la maison (air et eau). Toutefois, pour des résultats plus convaincants, installez une isolation entre le toit et les pièces sous-jacentes.
Le seul hic avec ce type de revêtement est le recyclage de l’eau de pluie.